Au programme

Louis Rebetez · Martin Riewer 

Monkey Talks

Dans un monde préfabriqué, les habitant.e.s se préparent à un événement : iels se construisent une cabane, dressent des guirlandes, gonflent des ballons, jettent des confettis et enclenchent un drone qui s’élève au-dessus de leurs têtes. Rapidement, chacun semble performer ce qu’on attend de lui et plus personne ne semble parvenir à mettre le doigt sur ce qu’il cherche à dire.

Monkey Talks interroge le romantisme à l’ère des machines, l’amour sous surveillance et la possibilité de formuler une continuité sur la base de temps éclatés. Les personnages y sont soumis à une série de règles qui ne viennent d’on ne sait trop où et cherchent à trouver le premier fil des nœuds qui les tiennent à distance.

« I can connect nothing with nothing. Personne viendra. Ni aucun jour. Je vais pas être. Vais être pas je. Je tends et vers zéro, valeur réelle égale à un demi. » — Barbara Köhler, Niemands Frau

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Elina Kulikova · Martin Riewer · Thérèse Weibel

Une Nuit Blanche

Trilogie de la Guerre (dernière partie)

« Après l’éclatement de la guerre en Ukraine, mon exil et ma persécution politique, nous avons, avec l’artiste et activiste Dima Efremov, entamé le travail sur une trilogie musicale. Nous produisons un spectacle par an, pendant toute la durée de cette guerre. Il s’agit d’un projet évolutif qui retrace le déroulement du conflit et les réactions qu’il suscite, tout en s’appuyant sur une base auto-fictionnelle. » — Elina Kulikova

Inspirée par l’univers de la culture pop, la dernière partie, Une Nuit Blanche, est un spectacle sur la répression politique, mais aussi sur la joie. Les artistes y explorent les formes de résistance face à l’appareil militaire totalitaire, à travers l’histoire de Dima, qui a aidé de nombreux prisonniers politiques russes à s’échapper.

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Mona Martin-Terrones · Thérèse Weibel

Contrepoint

« Les heures passent, les pensées s'estompent, nous devenons ce que nous sommes à l'état pur : de simples corps en déplacement. Parfois l'un de nous désespère, pousse un cri aussitôt avalé par le cognement régulier des bâtons, ou bien s'arrête, les yeux révulsés, sur le point de tomber, de s'abîmer. Il tangue, se redresse, accroche la route du bout de ses souliers, trébuche, repart. L'interminable se fait infini. Dans ce passage du spatial au ponctuel, la grande fatigue alliée à un mouvement inlassablement répété se transforme en mouvement pur, délivré d'intentions, détaché de tout but. Il n'y a plus de route, plus d'individus en marche, seulement un tout animé de l'intérieur. » — Édith de la Héronnière

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Sacha van der Pol · Clarus Guignet · Celia Hofmann 

Tout ce qui fleurit 

Les mauvaises herbes persévèrent, résistent, prolifèrent. Elles contaminent joyeusement la marge et prennent leur place sans demander leur reste. Jamais seules, toujours plurielles, on les arrache, elles reviennent de plus belle. 

Comment traverser collectivement la tempête ? Comment faire de la fragilité une force ? Comment faire chœur avec le manque ? Avec les interstices du monde ? 

Tout ce qui fleurit est une sortie collective des murs. Un kaléidoscope de singularités en perpétuelle transition. Une invitation à se décentrer, à explorer ensemble les failles, à embrasser la fragilité et à (s’)enchanter en faisant cohabiter ce que des frontières séparent. C’est une ode à la résistance collective, même foireuse, par et avec le manque. 

TRIOUT - Toute Repousse qui fait Irruption dans l’Ordinaire est une Utopie Trépidante 

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3 — 6
septembre 
2025

La billetterie ouvrira à partir du 18 août 2025