Les fantasmes sont impossibles à attraper.
Ils nous envahissent, nous hantent, parfois nous soutiennent.
Ils nous éloignent — ou nous protègent — de la réalité propre à l’époque
que nous traversons.
Les étudiant·es de la promotion I explorent la potentialité du fantasme
à travers l’improvisation et différents états corporels, en interrogeant
le lien entre la fantaisie et la survie.
Iels découvrent comment le fait de nommer ou de représenter un fan-
tasme peut transformer leur relation à leurs élans vitaux et à leur in-
tuition, en façonnant leurs schémas d’improvisation.
En incarnant des états d’urgence physique, iels ouvrent l’espace com-
plexe du fantasme : une porte vers l’imaginaire et l’abstraction, deve-
nu un véritable kit de survie.
Les fantasmes — individuels et collectifs — se composent peu à peu
dans un univers oscillant entre la fragilité et le jeu, entre l’urgence et
l’imagination. La voix surgit parfois, comme un souffle de désir ou une
révélation éphémère.
Dans un contexte mondial d’incertitude politique, il devient essen-
tiel d’être sa propre fantaisie, d’habiter les formes qui composent nos
élans vitaux, et de découvrir la collectivité comme un appui fonda-
mental pour s’habiter pleinement — avec ses fibres rugueuses et ses
contradictions humaines les plus intimes.
Célébrer la contraction et les opposés inhérents à l’être humain à tra-
vers la composition instantanée des impulsions qui nous traversent.

Chorégraphie : Sophia Rodriguez
Assistanat : Meggie Blankschyn

Bachelor en Contemporary Dance · Promotion I
Nicolas Alvarez, Lorette Baron, Cyprien Boone, Maria Corredo Brullet, Valentine Courel, Lou Ann Du Shaw, Elina Fetzner, Jasper Frank, Manse Kim, Emilie Muroni, Zora Quattropani, Pauline Saraiva

Direction technique et lumière : Nicolas Berseth

Technique son : Amon Mantel

Technique lumière : Charlotte Roche-Meredith