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31.05.24
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01.06.24
La Comédie, Geneva
MAT
31.05.24
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La Comédie, Geneva
MAT

    MA-Théâtre · promotion 2023 : Théorème

    Les étudiant·es du Master Théâtre réalisent leurs créations de 1re année à La Comédie de Genève.

    Le Master Théâtre s’étend sur deux ans. À la moitié du parcours d’études, les étudiant·es s en mise en scène et en scénographie réalisent un travail dans des conditions réelles, dans un théâtre et devant un public. Ces jeunes artistes se confrontent ainsi aux réalités concrètes de leur futur métier, en éprouvant les enjeux d’une création scénique.

    En 2024, c'est à La Comédie de Genève qu'ils et elles auront l'opportunité d'effectuer cette étape de leur parcours académique et artistique. Ainsi, les étudiant·es se rendront 3 semaines en résidence de création et présenteront leurs variations autour du texte Théorème de Pier Paolo Pasolini.

    En amont, les étudiant·es bénéficient de plusieurs temps d'exploration à La Manufacture avec le soutien d'intervenant·es professionnels. En binôme scénographe-metteur·e en scène, chaque équipe conçoit un tableau autour du même matériau, de sorte à construire un spectacle en quatre temps.

    Ce projet est réalisé en collaboration avec de jeunes comédien·nes du Cursus préprofessionnel d’art dramatique du Conservatoire de Musique de Genève.



    Vendredi 31 mai – 19h
    Samedi 1er juin 2024 – 16h

    La Comédie, Genève


    Crédits

    Il frut di lus
    Mise en scène : Mona Martin-Terrones
    Scénographie : Thérèse Weibel
    Avec Antoine Ballongue, Ana Jakovljević et Zoé Spycher

    Zodette
    Mise en scène : Louis Rebetez
    Scénographie : Martin Riewer
    Avec Mila Maridat, Anaïs Noël, Mateo Parra Deluz

    Démonstration
    Mise en scène : Célia Hofmann
    Scénographie : Clarus Guignet
    Avec Marylène Savoy, Flavie Tapparel et Alexis Wagner

    E = MC²
    Mise en scène : Elina Kulikova
    Scénographie : Marie-Sarah Van Der Pol
    Avec Ambrine Delanoe et Raphaël Huchot


    Avec l'accompagnement de Stéphane Bouquet, Elissa Bier, Robert Cantarella, Danielle Chaperon et Sylvie Kleiber

    Ce projet est réalisé en collaboration avec de jeunes comédien·nes du Cursus préprofessionnel d’art dramatique du Conservatoire de Musique de Genève.

    Note of intent

    Il frut di lus

    Une vie rangée comme une série d'objets rares et précieux le long de l'étagère du salon. Les gestes méticuleux et discrètement intranquilles d'une famille parfaite et silencieuse. La lumière douce au goût d'aisance qui entre dans la vaste maison. Les rives du fleuve calme et les peupliers centenaires. Et dans le reflet de l'horloge dorée apparaît alors Celui qui devait venir, l'hôte inattendu qui se tient à table, parfaitement à sa place et pourtant exactement différent. Avec la douceur de la lumière, il entraîne père, mère, fils et fille dans une tarentelle facétieuse et libératrice. Et la famille se laisse conduire, avec une docilité qu’elle n'avait jamais connue, dans ce virage absurde et miraculeux.



    Zodette

    Nous nous intéressons au personnage d'Odette, qui, après le départ de l'hôte, devient muette et figée, pour se laisser mourir en regardant par la fenêtre. Nous cherchons à définir en quoi ce personnage résonne avec une jeunesse contemporaine et en quoi nous pourrions, peut-être, lui offrir un autre destin. Au plateau et sur des images floues et démultipliées, les trois comédien-ne-s témoignent tour à tour d'une solitude égarée, avant de parvenir, enfin, à faire le point et à faire front ensemble.



    Démonstration

    Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

    - Antonio Gramsci, Cahiers de Prison (1948-1951, cahier 3)

    Un désir qui laisse des traces, déborde, se répand. Des gestes qui imposent, se rebellent et explorent la zone grise entre tendresse et violence. Comment investir et naviguer dans ce clair-obscur ?



    E = MC²

    Sommes-nous des bourgeois ? Si ce n'est pas tout à fait le cas, à quel point sommes-nous bourgeois ? Combien y a-t-il d'organisations de défense des droits de l'homme à Genève ?  Si nous faisons du théâtre, peut-on dire que nous défendons les droits de l'homme ? Peut-être sommes-nous simplement en train de passer un moment bourgeois ? La religion est-elle un moyen de sortir du cercle vicieux du néolibéralisme ? Peut être les nomades digitaux nous ont ils déjà montré le chemin ? Que diraient-ils du rapport entre la révolution et l'art aujourd'hui ? La justice ou la miséricorde? Enfin, en nous rapprochant de vous, combien y a-t-il de sorties de secours dans le théâtre de la Comédie de Genève ? Lesquelles utiliserez-vous ?

    Évènements